J’ai dans la ville la nonchalance du promeneur. Mes gestes et ma démarche sont souples. 

Je me mets quasiment entre parenthèses comme si une autre partie de mon cerveau prenait le relais et j’observe, la qualité de la lumière, les gens qui m’entourent, la matière des murs. J’attends, parfois longtemps le moment juste ou la rencontre. Je m’amuse de l’abyme des reflets et j’aime la possibilité d’offrir plusieurs niveaux de lecture. 

Parfois drôles, parfois légères, mes photographies sont aussi tout simplement un témoignage de notre époque.